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GALERIE FMR

Fondée en 1987, l’objectif de la corporation sans but lucratif Galerie FMR vise principalement la réalisation et la diffusion de productions artistiques par le biais d’expositions, de publications et d’événements interdisciplinaires dans une structure de galerie nomade. La souplesse de cette formule permet de réaliser des projets ponctuels et favorise les échanges entre les artistes, les résidants et les groupes communautaires où se déroulent ces événements. En occupant l’espace public, ces créations multidisciplinaires questionnent la place de l’art et du citoyen dans l’urbanité.

 

Galerie FMR a produit deux expositions de photos réalisées par un collectif de jeunes photographes, en 1987 et 1988. Ces expositions se sont tenues respectivement à la galerie Dare-dare et au Quai des brumes. La corporation a aussi co-produit en 1992 une exposition à l’Espace Global Galerie à Montréal. Depuis 1995, nous avons occupé des lieux publics de la Ville de Montréal, Le Parc Éphémère  (1995), Espace revisité (1997), Le parc des cimes (2000), L’Espace Vide (2001), Le Mur du silence (2002), L’Urbaine Urbanité (2002-2003-2005-2006), Galerie FMR a acquis un savoir-faire et une expertise en matière d’art public. Les huit projets ont donné lieu à des développements différents régis par le lieu, le contexte et l’actualité. Dans le premier cas, en 1995, le Parc Éphémère a soulevé le politique et le culturel au sein de la population du Plateau Mont-Royal. Ce projet a été réalisé en même temps que le dernier référendum. Deux cent cinquante artistes et résidants se sont exprimés publiquement sur l’avenir du Québec sur cette place de fortune aménagée sur un terrain vague. Par son caractère de démocratie directe, ce projet a fait la manchette de la presse écrite et électronique durant l’événement. 

 

En 1997, l’Espace revisité  a révélé une problématique de jeunes de la rue. Ce projet a été réalisé dans un contexte de rencontre internationale sur la vidéo et l’art technologique organisé par Champ Libre aux Foufounes Électriques sur la rue Sainte-Catherine Est. Un panneau publicitaire installé temporairement sur un petit terrain de la Ville de Montréal a permis à des jeunes du Bunker de réaliser des murales qui ont été exposées le jour sur le panneau. Des diapositives de l’environnement dans lequel ces jeunes défavorisés vivent étaient projetées la nuit sur le même panneau à la vue des passants et des automobilistes. 

 

Au Parc des cimes, dans un contexte et un environnement totalement différents, des sculptures/architectures ont permis aux résidants du quartier Villeray de prendre contact avec un projet d’art public à travers la mise en place d’une installtion et des différentes activités et animations que nous avons organisées. Cet espace public a révélé, d’une part, différentes problématiques du parc et du quartier — gangs de rue, violence et vandalisme et ceci dans un quartier qui a toutes les apparences d’un coin tranquille — et d’autre part, consolidé l’esprit d’appartenance et favorisé des rencontres entre les résidants immédiats du parc par des rassemblements hebdomadaires sur la place publique. L’Espace Vide, en 2001, a permis un échange entre les artistes et les résidants du quartier Hochelaga-Maisonneuve par l’aménagement environnemental du square Dézéry ainsi que la transformation d’un commerce adjacent en lieu de diffusion culturel et social. Le Mur du silence 2002 est une co-réalisation avec l’artiste Gilbert Boyer durant le dernier lock-out qui a paralysé la Société Radio-Canada. Ce projet est un commentaire d’artistes afin de manifester notre désaccord sur la désinformation patronale qui a sévi sur les ondes de la société d’état durant le lock-out.

Depuis 1995, Galerie FMR a entrepris la production et la réalisation d’un livre, d’un cédérom et d’une vidéo relatant l’aventure extraordinaire du Parc Éphémère et de l’événement «200 noms pour un OUI». Édition Trois Pistoles, 2005. D’autre part, des projets comme, L’Urbaine Urbanité I, II, III, l’Espace Vide, en 2001, le Parc des cimes, en 2000, et Le Parc éphémère, en 1995, ont eu un impact important dans le milieu des arts (revue Espace, Inter, le Devoir, La Presse, catalogue d’exposition, etc.) et les médias électroniques (Montréal ce soir, Radio Canada, CIBL FM, 1e et 2e chaîne de la radio de Radio Canada). Par exemple, la fortune critique du Parc éphémère trouve encore des échos à l’étranger cinq ans après sa réalisation. 

Urbaine Urbanité III
 
Urbaine Urbanité I
 
Urbaine Urbanité II
 
Géométrie sociale
 
Kyoto sur la glace
 
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